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- Seul les participants suivants sont autorisés à posté lorsque le Saint-Père leurs donnent la parole, et uniquement sous cette condition :
- Sa Sainteté Lucius III, qui présidera cette assemblée
- L'Empereur Alexis II de l'Empire d'Orient
- Le Roi Guillaume II de Sicile
- Les représentants du Conseil de Régence Normand
C'est un concile ecclésiastique, par conséquent, les "laïcs" auront uniquement la parole pour témoigner, se défendre ou se repentir, selon le bon vouloir du Saint-Père et la nécessité du, ou des, procès.
C'est dans la ville de Bénévent, que le Concile destiné à régler la crise Sicilienne, fût organisé sous la présidence du Très Saint-Père, Lucius III. Alors que l'Empereur de l'Empire Romain d'Orient effectuait une visite diplomatique historique à Rome, afin d'apaiser les tensions entre Orient et Occident, qu'un événement surprenant survint. Le Roi de Sicile, Guillaume II, quitta Constantinople en accusant la Régente de l'Empire Romain d'Orient, Marie d'Antioche, de l'avoir forcé à signer un traité de vassalité, qu'il estime nul et non-avenu. De plus, Jeanne d'Angleterre, l'épouse de Guillaume II de Sicile aurait été gardé en otage par les Romains d'Orient.
C'est incrédule, que le Roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt apprit cette nouvelle. Il exigea la libération de sa fille et menaça l'Empire d'Orient de représailles. L'Empereur du Saint Empire Romain n'apporta présentement qu'un soutien moral aux Barons Normands, mais il est certain qu'il s'apprête lui aussi à défendre sa sphère d'influence de l'incursion byzantine.
En Sicile, ce fut l’ire et la colère qui l'emporta, établissant un Conseil de Régence qui suspendit les prérogatives royales de Guillaume II, afin d'empêcher tout conflit d'intérêt, et se préparant à défendre le Royaume de l'envahisseur Romain.
Alors que la chrétienté s'embrasait et se préparait à repousser les Byzantins hors de Sicile si ceux-ci passaient à l'offensive suite à la révolte des barons Normands, le défunt Pape Alexandre III, décida d'organiser un Concile afin d'apaiser les tensions. Malheureusement, il mourut avant d'avoir pu l'ouvrir. (Le Concile, hein.)
Dans cette grande salle furent convoqués tous les évêques de Sicile et d'Italie, qui furent placés autour d'une table, en arc de cercle. Au centre de l'assemblée, siégeait le Saint-Père. Face au Pape, se trouvait une estrade où les appelés pouvaient venir témoigner, ou se défendre à la barre. Derrière eux, se trouvaient les témoins et les invités, à titre d'observateur, pouvant s'exprimer uniquement à la demande du Pape.
Nous notons aussi que bon nombres de gardes pontificaux gardent ce lieu avec une vigilance accrue.
Le Saint-Père ouvrit la séance avec un discours sur la paix, la dévotion et la volonté de Dieu. Le Saint-Père appela à l'apaisement entre occident et orient, estimant que la paix était toujours préservable si les deux partis en avaient la volonté. Lucius III ajouta qu'alors que la chrétienté s'entre-déchirait, le Royaume de Jérusalem était alors, et l'est toujours, sous les assauts de Saladin.
Finalement, le Saint-Père annonça que ce Concile a été organisé afin de permettre au Roi Guillaume II de s'expliquer sur les circonstances de cette "vassalisation forcée", ainsi que si il le souhaite, de porter des accusations devant l'Empereur des Romains d'Orient, qui représentera et défendra la Régente Marie d'Antioche, mère de l'Empereur, devant les représentants du Conseil de Régence de Sicile, ainsi que devant cette assemblée épiscopale.
Le Saint-Père donna la parole à Guillaume II de Sicile et termina la présentation du Concile en rappelant à ses participants que les Conciles étant sous le regard de Dieu, aucuns manques de respects, aucunes insultes et aucunes provocations ne seront en aucuns cas tolérés. Tous manquements à ces règles, entraîneront une excommunication et une exclusion du Concile.
Que Dieu vous garde et nous éclaire.
Dernière édition par Etats Pontificaux le Mer 9 Mai - 14:58, édité 1 fois